12 MOTS ISSUS DE MON JARGON SPORTIF

Hi 🙂

Dans chaque secteur, il y a des codes, des habitudes et également un jargon bien précis. Bref, toute une culture. Dans le sport, ce langage codifié est très présent, je m’en rends compte pendant mes cours, quand j’utilise systématiquement des termes techniques ou donnent un sens particulier à un mot. J’ai donc pensé qu’il serait utile pour certains sportifs d’avoir à portée de main un lexique détaillé, à utiliser comme un décodeur 😉 Ce lexique vous sera utile si vous commencez les entraînements en salle de sport, si vous participez à un cours de yoga ou encore si vous vous essayez au Crossfit.

Clelia My Training Diary

« Core »

On parle de « Core » pour désigner les muscles stabilisateurs du corps, qui protègent la colonne vertébrale et nous permettent de nous tenir debout. Beaucoup de personnes pensent que le Core se limite aux abdominaux mais c’est en fait beaucoup plus que ça. Ces muscles sont nombreux, et on compte les fessiers, la sangle abdominale, les obliques, les adducteurs, le psoas, le multifide… Plusieurs études prouvent qu’un sportif avec un Core solide aura moins de risques de blessures et sera également plus performant.

« Engager »

Ou plus précisément, engager les muscles profonds. Engager le Core. Autrement dit contracter ces muscles profonds, pour assurer la stabilité du corps sur un mouvement.

« Stabiliser »

Maintenir un corps stable pendant un exercice, comme les patineurs. Avant d’accélérer, on cherchera à trouver une certaine stabilité sur le mouvement. Et qui dit stabilité dit engagement du Core 😉

« Maîtriser »

Un mot que j’utilise beaucoup auprès de mes coachés : « maîtrise le mouvement », « maîtrise l’exercice »… On parle ici de technique, de la capacité à comprendre l’exercice et le reproduire parfaitement. Je demande toujours de la maîtrise avant de chercher de l’intensité (parfaite transition pour le prochain mot de ce lexique).

« Intensité »

Un mot à la mode, surtout depuis la montée en puissance du HIIT (High Intensity Interval Training) ou depuis que l’on vante les mérites d’un Training « no pain no gain ». Mais attention : trop de personnes confondent intensité et « red zone » qui conduit souvent à un surentraînement. L’intensité est une des variables de l’entraînement : on définit systématiquement le nombre de répétitions, de séries, le temps de travail / de récupération, la charge utilisée… en fonction de l’intensité ciblée. Il faut voir cette intensité comme une échelle, avec différents niveaux : très faible / zone bleue, faible / zone verte, moyenne / zone orange, importante / zone rouge. Pour progresser, il faut apprendre à travailler dans toutes ces zones, et pas seulement dans la zone rouge, car personne ne peut tenir des heures dans cette zone. Comme je le dis souvent pendant mes cours, « gérez votre intensité », cela veut autant dire : « envoyez la sauce quand il le faut » que « ne partez pas trop vite dès l’échauffement ».

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« Amplitude »

J’en parle souvent sur le blog, quasiment chaque fois que je vous conseille sur l’exécution d’un exercice. L’amplitude de mouvement est un terme très utilisé en anatomie et en préparation physique : on parle de « range of motion ». Le champ de mouvement que peut avoir une articulation : ce mouvement est-il exécuté avec une parfaite amplitude (« full range of motion ») ? Pour vous donner un exemple concret, on peut parler de deux exercices clés en Training : la pompe et le squat. On voit beaucoup de sportifs en salle effectuer un nombre incroyable de pompes sans jamais amener leur poitrine au sol, ou de nombreux squats sans jamais amener les fessiers à hauteur des genoux. Dans les deux cas, le mouvement sera effectué à 70% seulement, et on ne tirera pas tous les bénéfices de cet l’exercice. Parfois, ce manque d’amplitude est aussi dû à un manque de mobilité (faible mobilité de hanche par exemple).

« Aligner »

Un mouvement bien effectué est un mouvement qui respecte certains alignements. Sur une planche, on cherchera à aligner la nuque, les épaules, les hanches, les genoux et les chevilles. On peut tracer une ligne imaginaire pour vérifier que cet alignement est bien respecté. Avoir un bon alignement est primordial pour éviter les blessures ou les potentielles compensations. C’est pourquoi, chaque fois que je présente un exercice, j’insiste particulièrement sur ces alignements et n’hésite pas à photographier ou filmer mes coachés pour leur permettre de visualiser la position de leur corps et les corrections à apporter.

« Intervalles »

Même s’il est à la mode, l’entraînement en intervalles ne date pas d’hier. Il s’agit simplement de s’entraîner sur des intervalles de temps ou de distance : par exemple, 45 secondes rapide / 15 secondes lent ; 400m rapide / 200m lent. Cela peut être en course, à vélo, au rameur, en salle de sport,… Contrairement à un entraînement linéaire (courir 1h à la même allure), l’entraînement en intervalles permet de varier l’intensité et d’alterner des phases d’intensité élevée et des phases d’intensité relativement faible). Je préfère utiliser ce terme plutôt que de parler de fractionné, un mot qui effraie énormément de sportifs (à tort). Encore une fois, un entraînement complet et efficace consiste à alterner les types d’entraînement, pour développer autant la force et l’explosivité que l’endurance.

« Récupération »

Ahhhh la récupération. Une notion que beaucoup ont oublié alors qu’elle a un impact considérable sur l’entraînement. Je parle autant de récupération entre deux entraînements que de récupération au sein d’un entraînement. Certains sportifs sous-estiment l’importance de définir un temps de récupération entre deux exercices. Certains veulent à tout prix jouer les durs et enchaîner les exercices, pendant que d’autres abusent de la récupération en consultant les notifications de leurs smartphones entre deux séries d’exercices.

La récupération dépend de l’objectif de votre entraînement et de son niveau d’intensité. Si vous travaillez en force (des séries de squats très lourds), la récupération entre chaque série devra être importante pour effectuer chaque série avec un niveau de performance maximal. Sur un entraînement cardio, une récupération trop faible ou inexistante dégradera la qualité de votre entraînement : au final, vous vous entraînerez à 100% de vos possibilités dans les 8 premières minutes, puis ce pourcentage baissera considérablement au fil de l’entraînement pour terminer à 30 ou 40% de vos possibilités (et faire de la m**de). Je vous parlais de cela dans un précédent article, sur « le HIIT, le vrai ».

« Circuit »

Les entraînements sous la forme de circuits consistent à enchaîner plusieurs exercices répartis en différents atelier. On reste sur l’atelier pendant 30, 45, 60 secondes avant de récupérer et passer au prochain. Bien souvent, ces circuits se font en équipe (2 personnes ou plus par exercice), et comprennent au minimum 4 exercices (de cardio ou de renforcement musculaire, au poids de corps ou avec une charge,…). C’est l’entraînement que j’utilise pour mes sessions en extérieur Sweat & Share au jardin des Tuileries : pour rendre l’entraînement plus ludique et créer des liens entre les participants.

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« AMRAP »

Ou « As Many Rep As possible »

Un circuit que l’on effectue en boucle pendant 3, 5, 8 minutes ou plus. Exemple : 10 squats, 10 pompes, 20 Jumping Jacks sur 5 minutes. On teste ici votre endurance (cardiaque mais surtout musculaire).

« EMOM »

Ou « Every Minute On The Minute »

Vous devez réaliser plusieurs répétitions d’un exercice en moins de 60 secondes. Concrètement, on lance un chrono et vous devrez réaliser par exemple 5 tractions. Si vous terminez à la 45èmeseconde, il vous restera 15 secondes pour récupérer, avant de repartir pour 5 tractions.
On définit bien sûr une durée pour un EMOM (4 minutes, 6 minutes, ou plus).

J’espère que cela vous sera utile !

C.

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