Mes 3 mois à Sydney

Hi 🙂

Déjà 3 mois que j’ai embarqué direction Sydney, sans trop savoir ce qui m’attendait mais tellement excitée à l’idée de renouveau. Dans mon précédent article, je vous racontais, après 4 semaines ici, mon installation : emménagement, nouveau travail, nouvelle routine d’entraînement… Les semaines qui ont suivi ont finalement été très chargées, avec un nouveau rythme de vie (hello les réveils à 5h), des journées à rallonge, beaucoup d’heures de cours données dans les deux studios où je travaille, la recherche de mes premiers clients en coaching privé, la préparation d’un semi-marathon…

Cela n’a pas été de tout repos, le temps a défilé à toute vitesse, et me voici déjà à vous résumer mon premier trimestre passé à Sydney, en répondant aux 6 grandes questions que l’on me pose régulièrement.

Clelia MyTrainingDiary

© Lyndon Marceau / marceauphotography

« Ca doit être trop bien de pouvoir profiter de la plage tous les jours ! »

Du calme les amis : même si je vis désormais près de la plage et sous les palmiers, je n’en profite pas forcément au quotidien. Tout d’abord parce que les semaines sont très chargées (j’en parle juste après) et aussi parce qu’ici, l’hiver approche et ça caille sérieusement ! Alors si j’ai bien profité des sessions de bronzette en arrivant, j’ai désormais troqué les mini shorts, maillots de bain et les tongs contre un bon jean, un pull réconfortant et une écharpe. Et ça va être comme ça jusqu’à septembre à priori : en gros, votre été sera mon hiver 😉 Cela dit, hiver ou pas, je profite le week-end un maximum du cadre de vie et des beaux paysages qu’offre Sydney, et même si Paris est l’une des plus belles villes au monde, elle ne me manque pas vraiment pour l’instant 😉

« Tu as pris le rythme ? »

Si vous suivez mes stories Instagram, vous avez dû constater que mes réveils sont particulièrement matinaux. Je me lève tous les jours à 5h, pour donner mon premier cours à 6h30, et j’enchaîne ensuite toute la journée les coachings, les cours, l’entraînement, la préparation de mes cours, et tout l’administratif habituel du coach… jusqu’au soir 20h. J’ai mis du temps à m’habiter à ces journées à rallonge et je me suis souvent sentie hyper fatiguée en milieu de semaine (sans parler du vendredi soir où je m’écroule). Mais depuis peu, je gère mieux mon sommeil : je fais en sorte de me coucher à 21h30 ou 22h maximum pour essayer d’avoir 7h de sommeil (ce que je ne faisais jamais à Paris, mais je récupérais souvent avec des siestes). En tout cas, les réveils à 5h passent tellement bien maintenant que j’ai l’impression de faire une grasse matinée en me levant à 7h30 le week-end. Un mal pour un bien donc 🙂

 

« Le boulot ça va ? »

Dans mon précédent article, je vous présentais les deux studios dans lesquels je travaille : The Zone (un studio qui appartient au leader du fitness ici, Fitness First) et CREW (une boutique gym dont la spécialité est le rowing). Deux ambiances très différentes : chez CREW, ce sont des cours en small group, donc limités à 12 personnes, avec une ambiance très conviviale, des membres très fidèles,…

Chez The Zone, c’est plus semblable à une grande salle de sport type CMG Sports Club en France : j’enchaîne les cours les uns après les autres et je donne parfois 10 fois le même cours dans une journée. En heure pleine, j’ai jusqu’à 48 personnes dans un cours. Je n’y définis pas les programmes, je me contente d’animer le cours. Assez frustrant et ultra challengeant pour quelqu’un qui vient à la base du Personal Training (= un programme sur-mesure, une dimension très humaine, un suivi personnalisé,…) et qui a donné la plupart de ses cours dans un studio comme Chez Simone. Mais vous me connaissez : j’aime les challenges et je considère toujours qu’ils nous permettent devenir meilleurs.

Alors si mes premières semaines ont été très difficiles et que j’ai pu me remettre en question à de nombreuses reprises, je me sens aujourd’hui beaucoup plus à l’aise à The Zone. J’ai d’excellents retours des membres, ce qui aide considérablement à prendre confiance en soi. Je parviens à apporter, dès que je le peux, cette notion de coaching (versus « animation ») dans chacun de mes cours, en apportant des options, en veillant à ce que chacun se challenge. Je sais pertinemment que je n’aspire pas à travailler dans une salle telle que The Zone sur le long terme, mais toute expérience est toujours bonne à prendre, surtout dans un secteur comme celui du Fitness.

 

« Tu arrives quand même à visiter un peu l’Australie ? »

Pour l’instant, on s’est contentés de visiter Sydney le week-end pendant notre temps libre, mais on va bientôt s’aventurer un peu plus et planifier des escapades sur la Gold Coast, à Brisbane puis à Melbourne. On fera un gros road trip en fin d’année, quand on aura économisé suffisamment pour vraiment profiter de notre séjour. Mais on a hâte !

 

« Est-ce que Paris (ou du moins, ta vie à Paris) te manque ? »

Bonne question. C’est assez compliqué d’être loin de tout, et de recommencer de zéro dans une nouvelle ville : refaire sa clientèle, faire sa réputation… Ici, personne ne connaît mon blog, mon carnet d’adresses est pour l’instant plus que limité… Du coup, il m’arrive au moins 2 fois par semaine de me demander pourquoi j’ai fait ce choix de tout plaquer et de venir ici. Mes parents me manquent énormément, mes amis, mes clients,… mais il n’en ai pas de même pour mon « ancienne vie ». J’avais besoin de changer de routine pour grandir et progresser personnellement, professionnellement et physiquement aussi.

Je vois cette expérience comme une opportunité unique de me recentrer, de me prouver ce que je vaux, d’apprendre, de rencontrer des personnes inspirantes… Et je sens déjà qu’en 3 mois, j’ai énormément appris et grandi. Je me sens plus confiante professionnellement, et n’ai plus aucune hésitation à l’écrire désormais noir sur blanc : je suis une bonne coach et je mérite ma place sur ce secteur.

 

« Tu vas rester combien de temps ? »

Nous (mon chéri et moi) sommes partis en disant que l’on reviendrait certainement après 6 mois, monsieur ayant pu négocier un congé sabbatique. Mais au final, nous avons rapidement compris que nous n’aurions le temps de rien en restant seulement 6 mois. Tellement de choses à faire et à voir ! Nous voilà donc partis pour rester au moins jusqu’à mars 2020, histoire de vivre cette expérience unique à fond et à miser sur chaque opportunité qui se présenterait ici.

 

C.