Concilier vacances au Mexique et préparation sportive - 1ère partie
Hi 🙂
Déjà 1 semaine que je me suis envolée pour le Mexique, pour faire un long break sous le soleil, et découvrir de nouveaux paysages et une culture différente. Mais ce n’est pas une raison pour entièrement tout mettre entre parenthèses, et certainement pas mes Training, indispensables dans le cadre de ma préparation à mon tout premier marathon.
Je vous explique comment j’essaie de concilier au mieux vacances sous les tropiques et Training, et j’en profite aussi pour vous faire voyager à l’autre bout du monde, avec la première partie de mon circuit au Mexique.
Quand on a décidé de partir au Mexique pour plus de 15 jours, une des choses qui m’est venue à l’esprit (la première étant : “yayyyyyyy ! Enfin les vacances !”) a été de me demander comment j’allais concilier vacances et Training, à seulement 1 mois du marathon de Paris. Surtout que ces vacances avaient été plus qu’attendues et devaient être une façon de se ressourcer à deux après une année assez chargée. Bref, j’allais devoir placer le curseur au bon endroit, pour que ces vacances en soient vraiment tout en restant assidue à quelques semaines de mon premier marathon.
En faisant ma valise, j’ai donc embarqué dans mon sac de voyage ma paire de runnings, une sacrée quantité de chaussettes, brassières, shorts et leggings, mon camelbak et ma montre Polar. Je m’étais fixée de faire au moins 3 sorties par semaine dont la sortie longue indispensable pour se préparer au marathon. A côté, il fallait aussi garder un corps fort et ne pas zapper la PPG. J’ai donc apporté un accessoire incontournable et ultra simple à transporter : le tubing.
Mon séjour a débuté à Mexico City. Pas de Training pour moi le premier jour mais une visite de la ville à pied, du matin au soir, pour me plonger dans l’ambiance de cette ville très animée et aussi (de quoi me rassurer) assez sportive. En fin de journée, quand le soleil commence à se coucher et les températures à descendre, les runners sortent dans les rues et vint en direction des parcs. De quoi me mettre l’eau à la bouche ? J’en ai donc profité les deux jours qui ont suivi pour me lever plus tôt (7h), et partir courir à jeun. C’est quelque chose que je fais assez rarement sur Paris, mais le jet lag et le soleil facilitent la tâche. D’ailleurs à 7h 15, les rues sont déjà bien remplies et les mexicains déjà en chemin pour le travail. Je suis partie courir au parc Chapultepec, comme la plupart des runners à Mexico City. J’y ai donc entamé officiellement ma préparation avec une sortie de 11 km, puis le lendemain avec une séance de fractionné 12×1’ suivi de gainage.
Je suis rentrée soulagée, en me disant que l’option du running à l’aube serait la meilleure durant mon séjour. A défaut d’avoir le temps d’aller en salle, j’ai aussi réussi à caser une séance de renforcement musculaire dans la chambre de notre Airbnb, avec un circuit composé de squats, squats jumps, pompes, dips, Biceps curl à l’aide du tubing, fessiers et abdominaux. Après ça, le reste de la journée était uniquement consacrée à la visite de la ville, l’esprit léger. Se balader sans itineraire precis, s’arrêter dans un café ou un parc quand l’envie nous y prend, visiter la magnifique demeure de Frida Kahlo et Diego Riveira ou encore le sublime Castello perché au sommet du parc Chapultepec. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas flâner autant et ça fait énormément de bien. Le 3ème jour du séjour, et dernier à Mexico City, nous sommes partis visiter le site de Teotihuacan, et ses superbes pyramides. Après ma séance de fractionné du matin, j’ai savouré les interminables marches pour atteindre le sommet de chaque pyramide, mais ça en valait mille fois la peine.
Le quatrième jour, nous arrivons à Oaxaca, après une nuit passée dans le bus. Une petite ville magnifique, nichée entre les montagnes, avec des maisons basses aux couleurs vives.
Encore une fois, je profite de la première journée pour visiter et découvrir la ville, pour mieux planifier mon run du lendemain : quelle tenue en fonction de la température le matin? Est-ce que je peux courir toute seule en sécurité ? Comment sont les routes ? Est-ce très pollué ? Après notre journée de visite, je décide d’y faire ma sortie longue dès le lendemain matin. Le seul soucis, c’est que j’allais devoir sortir de la ville, pour éviter de tourner en rond pendant plus de 2h. Je consulte les forums et constate que d’autres avant moi se sont posés ces questions. J’en arrive à comprendre qu’il y a un parc près de l’aéroport, qui est situé à 10km de la ville. Pour s’y rendre, il faut longer une route type départemental, ce qui me semble toujours être une meilleure option que m’aventurer seule dans des petits villages dépeuplés.
Le lendemain, réveil à 7h 15, une banane en guise de petit-déjeuner, et en route. J’ai précisément 2h15 devant moi pour rentrer à temps a l’hôtel pour pouvoir profiter du petit déjeuner et faire le checkout. Le run se passe bien, même si dès 8h30 il commence à faire bien chaud. Je longe la fameuse grande route, et décide de faire demi-tour après 1h et 12km au compteur.
Je suis contente de constater que j’ai retrouvé mes jambes (que j’avais achevées à Teotihuacan) et de bonnes sensations en général. Au final, ce sera une sortie de 2h (et non 2h15) qui m’amène à un peu plus de 21km. Je relativise en me disant que je compenserai ces quelques km plus tard.
Après Oaxaca, nous prenons un bus pour Zipolite et ses plages. 6h dans un mini van en pleine journée, en guise de récupération. J’ai profité de chaque stop pour m’étirer et dégourdir mes jambes. 18h, enfin arrivés à Zipolite où il fait 30 degrés. Cette ville est connue pour être une mini Ibiza, remplie de hippie fêtard la nuit et de nudistes la journée. Je suis déjà hyper contente de constater qu’ici, contrairement à Mexico, je n’aurai pas de mal à trouver des fruits, des légumes et du poisson.
Ils y boivent même ce qu’ils appellent “agua fresca” et que j’ai transformé en détox water en la commandant “sin azùcar”. Il s’agit tout simplement d’eau infusée aux fruits : un délice.
J’ai appliqué la même régle à Zipolite : visite le premier jour (ou plutôt plage et farniente) et running le lendemain.
Bon je n’ai quand même pas résister à un Training improvisé sur la plage, avec les moyens du bord 🙂
Le lendemain, et déjà le dernier jour de notre escale paradisiaque, je pars courir tôt sur la plage et dans la ville. Un moment magique, des vues magnifiques… qui me font totalement oublié la chaleur. 8,5km sans pression, je ferai plus lors de notre prochaine escale à San Cristobal de Las Casas (d’où je vous écris actuellement).
Nous avons encore plusieurs villes prévues sur notre circuit, notamment l’incroyable site archéologiques de Palenque puis le Yucatan.
Rendez-vous bientôt pour la suite. Je pense fort à vous !
C.