Coup de coeur pour le ViPR

Publié le 5 juillet 2016

Hi 🙂

Vous vous demandez peut-être ce qu’est cet objet étrange que je tiens dans mes mains. Je vous présente le ViPR (à prononcer « Vaïper »). Ca ne vous parle toujours pas? Rassurez-vous, c’est le cas pour beaucoup et c’était mon cas jusqu’à l’an dernier. Et ce n’est pas lors de mon voyage à New York ou au Mexique que je l’ai découvert mais pendant ma formation pour devenir Personal Trainer à Bruxelles. Là-bas, beaucoup de salles de sport sont équipées de ViPR, mis à disposition des adhérents ou même proposés comme cours collectif. Cela-dit, je n’avais pas eu l’occasion de le tester. Une fois mon diplôme en poche, je n’ai pas attendu longtemps avant de m’inscrire à la formation ViPR, qui s’est déroulée en juin. J’y ai appris les principes clés, les mouvements de base et j’ai ensuite beaucoup pratiqué. Depuis, j’ai investi dans mon propre ViPR que j’utilise régulièrement pour mes propres Training mais aussi ceux de mes clients. Photo1 La grande particularité du ViPR, c’est de pouvoir s’entraîner en force et surtout, en mouvement. Ce cylindre en plastique pesant de 4kg à 24kg fait partie, aux côtés du TRX et du Kettlebell, des accessoires phares du « Functional Training » (entraînement fonctionnel), dont le principe est de privilégier le mouvement dans son intégralité et sous tous ses plans (multi-directionnel). 

Ainsi, en utilisant notre corps comme un tout, on ne devient pas simplement « fit », mais aussi plus fort, mieux coordonné, plus réactif, et plus agile, en sport comme dans la vie de tous les jours. C’est la philosophie que je prône et que je mets derrière le #TrainSmart que je partage régulièrement sur le blog et les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs en s’inspirant des mouvements des bûcherons canadiens que Michol Dalcourt, coach d’une équipe de hockey canadienne, a inventé le ViPR. Il a constaté que son équipe, qui avait beau s’entraîner dur et régulièrement, ne faisait pas le poids face à des équipes d’amateurs, composées essentiellement de bûcherons. Il a donc étudié les principaux mouvements qui rythment leur quotidien : porter, soulever, tirer, se baisser, tendre, se tourner. De là, il a conçu un accessoire d’entraînement similaire à ces fameuses bûches, de taille identique mais de différents poids, pour faire de ses joueurs des sportifs plus complets. Et il l’a baptisé ViPR pour : Vitalité, Performance, Reconditionnement. Photo2   Alors comment l’utilise-t-on? Vous constaterez que la plupart des personnes qui utilisent un ViPR pour la première fois vont avoir tendance à reproduire des mouvements de musculation comme le biceps curl, le deadlift, le développé militaire… Rien ne nous en empêche mais ce n’est pas la vraie utilité du ViPR. On ne résonne plus tant par groupe musculaire comme lors d’une séance de musculation classique mais plutôt par “objectif” (vitalité, performance ou reconditionnement). Et surtout : le ViPR nous permet d’être tellement plus créatif que cela et de rendre notre Training tellement plus ludique.

On peut réaliser des milliers de mouvements grâce au ViPR, en changeant la prise des mains (large ou resserrée), la direction du mouvement (vers l’avant, vers l’arrière, en rotation à 90°), la position des pieds, la vitesse du mouvement ou encore sa complexité. D’un simple squat en tenant le ViPR face à soi, on va pouvoir passer sur un squat jump en ramenant le ViPR au-dessus de la tête avec les bras tendus, puis pourquoi ne pas effectuer ce squat jump avec une rotation à 90° en gardant toujours le ViPR au-dessus de soi. Bref, vous voyez l’idée 😉 Même si on peut créer des exercices à l’infini grâce au ViPR, il existe quand même quelques mouvements de base à s’approprier, et à partir desquels on peut compenser.

  • la bascule qui consiste à amener le ViPR d’un côté puis de l’autre, en le gardant posé au sol. On pourra effectuer cette bascule avec des pas chassés ou des jumps d’avant ou en arrière. Super pour faire pulser notre cœur.

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  • les patineurs qui consistent à passer d’une jambe à l’autre en effectuant une rotation avec le ViPR. Juste parfait pour faire travailler les fessiers et améliorer la stabilité articulaire du bas du corps (chevilles, genoux, hanches…).

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  • la fente avec uppercut, qui consiste à faire une fente en ramenant le ViPR sur l’épaule. On peut réaliser ce mouvement sous la forme de fentes sautées, encore une fois idéal pour travailler l’endurance musculaire et le cardio.

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  • la boîte, qui s’articule en 4 mouvements : l’élévation frontale, l’overhead, la rotation à gauche puis la rotation à droite. Attention aux épaules, ça chauffe !

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  • la planche dynamique avec tirage du ViPR devant soi puis derrière soi.

Photo8 Photo9 Photo10 Si vous avez l’occasion de vous entraîner avec un ViPR, pensez à utiliser une charge adaptée, c’est-à-dire suffisamment légère pour vous permettre de tenir tout un entraînement mais aussi suffisamment lourde pour avoir de réelles sensations et une plus juste maîtrise du mouvement. Si vous n’êtes pas fatigué après un Training de 30 minutes au ViPR, c’est que la charge n’est pas suffisante ou que vous n’êtes pas à fond, croyez-moi 😉

C.