Dans la vie comme dans le sport
Hi 🙂
J’ai commencé le blog il y a plus de 3 ans, quand ma vie n’avait rien à voir avec ce qu’elle est aujourd’hui. Depuis, j’ai parcouru du chemin, j’ai fait des rencontres, j’ai eu de belles surprises, j’ai connu des succès, des déceptions, parfois des échecs… Bref, j’ai appris, grâce au sport et grâce à ma vie de tous les jours. Quand je prends du recul sur mon parcours pour lister les grandes leçons que j’en retiens, je réalise qu’elles se valent autant dans le sport que dans notre vie du quotidien. Grâce à ces leçons, je me sens aujourd’hui plus sereine et plus confiante, même dans les moments de « spleen », qui pourraient donner envie de se lamenter. Je tenais donc à vous partager mon état d’esprit à travers un article, en espérant que cela vous permettra à votre tour de trouver une précieuse paix intérieure et un certain équilibre dans votre vie.
Crédit photo : Damien Menu
1/ Ne jamais se laisser décourager
Certaines personnes seront toujours là pour vous exposer tous les points difficiles que vous serez amenés à rencontrer en vous lançant dans un projet ou un défi, professionnel ou sportif. Sûrement parce qu’ils se préoccupent de notre bien… ou pas. Bien souvent, ces remarques sont plutôt un acte de maladresse ou de spontanéité, émises par des personnes qui sont rarement sorties de leur zone de confort. Parfois, elles sont faites par des personnes qui rêveraient d’avoir votre volonté, mais qui n’y parviennent pas.
Même si cela peut vous décourager, apprenez à faire le tri et à ne garder que le meilleur. Je me souviens des nombreuses fois où l’on m’a fait comprendre que ce n’était pas pour moi : quand j’ai voulu intégrer une école de journalisme après le bac (« vos notes en français ne sont pas suffisantes, un 14 dans votre lycée vaut un 9 dans notre école »), quand je demandais une augmentation à mon entretien de fin d’année (« tu as beau faire du bon travail, tu es encore jeune, tu es trop impatiente ! »), quand j’ai lancé mon blog (« ça ne marche plus les blogs, en plus ça prend un temps fou pour pas grand-chose ! »), quand j’ai décidé de m’envoler 9 mois à San Francisco pour mon stage de fin d’études (« c’est la ville la plus chère des Etats-Unis, tu vas avoir du mal à trouver un stage rémunéré »), etc. Heureusement que je ne les ai pas écoutés 😉
Dans le sport, c’est pareil : ne vous fiez pas toujours à ce que l’on peut vous dire. Car en faisant avec le cœur et en mettant toute sa volonté, beaucoup de choses deviennent possibles.
2/ RESTER curieux et ouvert d’esprit
Combien de personnes donnent leurs avis sans avoir vraiment connaissance du sujet ? S’il est toujours bon de connaître l’avis de vos proches, apprenez à vous faire votre propre opinion en vous renseignant. Méfiez-vous des « j’ai entendu dire… », « il paraît que… », « ils disent que… », et testez plutôt par vous-mêmes. Cela vaut dans la vie de tous les jours (au sujet d’une personne notamment) comme dans le sport, quand on parle d’une méthode d’entraînement, d’un nouvel accessoire d’entraînement révolutionnaire, d’un régime alimentaire fantastique par exemple. Nous sommes libres de penser, alors profitons-en 😉
3/ Être patient
Je crois que c’est la chose la plus difficile pour moi mais pourtant, j’y suis confrontée au quotidien. Le sport m’a appris à accepter que tout prend du temps, qu’il faut construire les choses étape par étape pour qu’elles durent dans le temps. Qu’il faut rester régulier et ne pas lâcher. C’est parfois frustrant, parce qu’on aimerait entrevoir des résultats positifs pour se dire que l’on ne fait pas tout cela en vain. Mais en prenant du recul, on s’aperçoit que l’on avance, même si cela se fait parfois par petits pas.
4/ Apprendre à dire non
Avant, je voulais toujours faire plaisir à tout le monde et arranger les gens, quitte à me mettre dans des situations trop compliquées. La morale de l’histoire était toujours la même : « Trop bon, trop c** ». Certains connaissent peut-être cela aussi 😉 ? Au fil du temps, j’ai appris à m’affirmer et à dire non. Attention, cela ne veut pas dire se fermer aux autres, mais simplement faire ses propres choix. Cela me permet de me sentir vraiment libre au quotidien, et d’apprécier davantage chaque moment.
Il faut donc apprendre à dire non aux autres, mais aussi à soi-même. Apprendre à dire stop. Il m’est arrivé de me mettre la pression par rapport à mes entraînements ou à mes performances, voire même de culpabiliser en voyant tous les exploits sportifs de ma communauté sur Instagram. Il faut apprendre à se raisonner, à dire non à cette pression que l’on se colle (et qu’on peut parfois nous coller), et à faire les choses pour soi et non plus pour faire plaisir aux autres (ou pour briller auprès des autres).
5/ S’enrichir du bonheur des autres
Le métier de coach a une incroyable spécificité : sa dimension humaine. On rencontre des personnes, on s’attache à eux, on les voit progresser et atteindre leurs objectifs. On est témoin de leur bonheur et de leur épanouissement, porté par ce nouveau style de vie et cette nouvelle culture qu’on leur inculque. Alors que je n’avais jamais connu cela dans mon « ancienne vie », j’ai pu constater à quel point le bonheur des autres me boostait et me rendait heureuse. Grâce à mon métier, j’arrive désormais à élargir ma notion du bonheur et me nourrir du bonheur de mes proches. Quand notre propre vie n’est pas au top, cela nous permet de garder le sourire et de rester positif 😉
6/ Initier le changement
J’ai toujours eu du mal à accepter les personnes qui se plaignaient de leur travail, de leur relation amoureuse, de leur corps,… sans jamais chercher à faire bouger les choses. Pour moi, il faut agir pour espérer avoir quelque chose en retour. Certes, cela demande de prendre des risques, de faire des concessions et d’investir de votre personne, de votre temps et/ou de votre argent. Souvent, cela nous oblige à sortir de notre zone de confort. Comme on dit dans le sport, « no pain no gain ».
Il faut donc prendre les choses réellement en main, prendre des décisions et agir en conséquence. Vous aurez toujours du mérite à essayer, même si cela ne marche pas toujours du premier coup. En essayant, vous initiez le mouvement, et vous en tirerez toujours quelque chose de positif. J’ai toujours beaucoup de respect pour les personnes qui débutent le sport et qui s’accrochent, car je sais le courage que cela demande. Je l’ai vu avec le recul : tous mes clients impliqués ont constaté des changements dans leurs performances, dans leur apparence physique (comme Ben), ou dans leur état d’esprit et leur bien-être personnel (comme Anna).
