Les 6 bonnes pratiques à adopter pour une alimentation équilibrée
Hi 🙂
Le 1er janvier, sur votre liste de bonnes résolutions figurait peut-être celle de manger plus équilibré. Depuis, quelques semaines se sont écoulées et vous perdez de vue cette bonne résolution, à cause de ce quotidien et de son lot d’habitudes qui vous rattrapent. Ne renoncez pas pour autant et suivez plutôt ces 6 bonnes pratiques, indispensables pour adopter une alimentation équilibrée dès à présent mais surtout de façon pérenne.
Bonne pratique #1 : privilégier le fait-maison
Rassurez-vous, on ne vous demande pas de préparer un menu entrée plat dessert digne d’un épisode de Top Chef, mais simplement de prendre l’habitude de cuisiner plus souvent. Moi-même n’étant pas une grande cuisinière (même si j’aime ça), je me prépare des repas ultra simples, avec des légumes achetés sur le marché, des féculents, du poisson, une omelette ou de la viande. Cela permet de mieux contrôler ce qui est dans votre assiette,contrairement aux plats cuisinés. Vous apprendrez à mieux doser les aliments et à prendre conscience des quantités de sel, de sucre, de farine ou de matière grasse qu’un plat représente. C’est depuis que j’ai vu la quantité de beurre qu’il fallait pour faire un bon fondant au chocolat que j’ai pu calmer mes pulsions et devenir (un peu) plus raisonnable 😉
Bonne pratique #2 : comprendre le rôle des aliments
La nutrition est un sujet très complexe, dont vous ne pourrez être expert en un claquement de doigts. Cependant, il est important selon moi de maîtriser certaines connaissances de base. Si je devais les résumer ici, je dirais que :
– les glucides sont votre principale source d’énergie, alors ne les abandonnez-pas en pensant qu’ils vous font grossir (c’est une idée reçue). Ils sont présents aussi bien dans des pâtes, du riz, de la semoule, du pain que des légumes, donc variez vos apports et consommez-les à chaque repas de façon équilibrée.
– les lipides sont une seconde source d’énergie pour notre corps, et permettent notamment de réguler notre température corporelle. Ils ne sont pas tous mauvais contrairement à ce que l’on peut penser. Les bons lipides (acides gras insaturés) sont présents dans l’avocat, le saumon, le soja, l’huile de colza… alors que les mauvais lipides (acides gras saturés) se trouvent dans le beurre, la charcuterie, etc.
– les protéines ont un rôle de reconstruction et de réparation des fibres. C’est grâce à elles que nos ongles poussent et que nos muscles se reconstruisent : elles sont donc indispensables au quotidien mais aussi dans la récupération sportive. Mais attention, elles peuvent être animales OU végétales (des exemples d’aliments sources de protéines végétales ici sur le blog) donc pensez-bien à varier les deux et à ne pas surconsommer de la viande ou du poisson comme beaucoup le font aujourd’hui (à lire sur le blog ici).
Bonne pratique #3 : éviter les pièges du quotidien
Si on parvient plutôt bien à associer la malbouffe à la junkfood (sucreries, burgers, pizzas…), on a plus de mal à reconnaître certains pièges déguisés. Et c’est là que tous nos efforts se retrouvent gâchés en l’espace d’un repas. Il s’agit par exemple du fromage qui, même s’il contient du calcium bon pour nos os, contient également beaucoup de lipides. Attention donc à ne pas trop en consommer, notamment sur vos pâtes ou dans vos plats (omelettes, quiches, gratins…). Il y a beaucoup d’autres aliments très « tricky » comme certains laits végétaux.
S’il est de plus en plus recommandé pour remplacer le lait de vache, certains contiennent beaucoup de sucres. Et oui, ce n’est pas pour rien que vous trouvez votre boisson de riz ou votre lait d’amandes incroyablement bons. Idem pour ces jolies barres de céréales qui se veulent healthy, sans artificiels, sans colorants et parfois sans gluten. Si vous vous penchez un peu plus sur leur composition, vous verrez qu’elles contiennent cependant pas mal de sucre… Méfiez-vous donc du marketing qui se cache derrière ces produits et gardez un œil attentif aux étiquettes.
Bonne pratique #4 : l’art du snack
Je fais partie de ces personnes qui ont tout le temps faim. Même si je déjeune correctement à midi, j’ai du mal à tenir jusqu’au dîner (surtout quand je m’entraîne le soir). Pendant un temps, j’ai essayé de me retenir pour ne pas “craquer” puis j’ai compris que cela empirait la situation puisqu’une fois au dîner, je mangeais comme un ogre. Du coup, j’ai pris l’habitude d’avoir toujours sur moi un ou deux fruits, quelques amandes ou raisins secs. Je vous conseille de faire pareil, cela vous évitera de craquer sur un kit-kat ou une jolie viennoiseries en plein après-midi.
Bonne pratique #5 : s’écouter
Est-ce que j’ai vraiment faim ou est-ce simplement parce que ma montre affiche 12h30 ? C’est LA question que vous devez vous poser. On fonctionne beaucoup selon nos habitudes : prendre un dessert, finir notre assiette, se resservir… Il faudra apprendre à vous écouter avant de vous précipiter. Prendre conscience que vous calez avant d’avaler cette fourchette que vous dirigez vers votre bouche. Réaliser que vous n’avez pas tant envie de ce dessert qu’on vous propose. J’ai mis énormément de temps à y arriver, et je m’oblige encore aujourd’hui à le faire. C’est tout un apprentissage mais c’est essentiel si on veut manger correctement.
Bonne pratique #6 : apprendre à résister
“Ohhh mais je ne peux pas résister !”. Si, vous le pouvez. Vous pouvez ne pas prendre ces jolies viennoiseries gentiment apportées par vos collègues ou ce burger à l’ardoise du restaurant. Pour réussir à manger équilibré au quotidien, il va falloir aussi y mettre du vôtre et veillez à rester raisonnable. L’astuce est de vous dire que vous avez le droit à un petit (je précise bien) plaisir par jour : un carré de chocolat avec votre café, un morceau de fromage, une grenadine… Bien sûr, tout dépend de vos objectifs : si vous voulez perdre du poids, il faudra dans un premier temps résister davantage pour baisser l’apport calorique quotidien et voir des résultats concrets. Gardez en tête que l’alimentation est comme le sport : on ne gagne une compétition du jour au lendemain, tout est une question d’entraînement et surtout de régularité.
C.