Pourquoi la nutrition ne se résume pas au contenu de votre assiette

Hi 🙂

On le sait tous : la nutrition constitue un élément indissociable à l’entraînement, notre allié pour performer et pour récupérer efficacement. On veille à l’équilibre de nos apports et aux bonnes portions, certains surveillent les calories ingérées vs calories dépensées, d’autres comptent leurs macros ou décident d’adopter un régime alimentaire particulier (paléo, keto, végétarien ou végétalien, sans gluten…). Finalement, on a tendance à considérer que la nutrition se limite au contenu de notre assiette et remplit une seule grande mission : nous fournir de l’énergie. Mais si c’était bien plus complexe que cela ? Si le contenu de notre assiette n’était qu’une partie visible de l’iceberg et que l’on oubliait l’autre partie, celle qui se passe une fois que la nourriture est ingérée, digérée et transformée.

Nutrition

J’en ai pris pleinement conscience en entamant ma formation Precision Nutrition, que beaucoup de coachs m’avaient recommandé. Dès le chapitre d’introduction, ils m’ont permis d’ouvrir mon champ de vision et de comprendre que l’alimentation constituait bien plus qu’un simple apport en énergie, comme nous le considérons souvent en tant que sportif : « Je m’alimente suffisamment pour avoir assez d‘énergie pour mon entraînement », « Je mange tel aliment pour optimiser ma récupération », « J’évite tel aliment pour permettre à mon corps de mieux performer ». Mais malheureusement, c’est parfois beaucoup plus complexe. Tout simplement parce que nous ne sommes pas des machines, et qu’il se passe une multitude de choses dans notre corps. Nous sommes un organisme vivant, composé d’organes, de molécules, d’hormones,… Chaque fois que nous mangeons, les aliments sont transformés et envoient tout un tas de messages à notre corps.

Au final, on peut dire qu’il ne s’agit pas uniquement de compter les calories, mais de savoir quel message notre alimentation va délivrer à notre corps, et de l’adapter en fonction de nos besoins. D’où l’importance de se concentrer, dans un premier temps, sur la qualité de notre alimentation plutôt que de vouloir à tout prix réduire les portions ou compter (les calories, les macros,…).On parle ainsi de « densité nutritionnelle » : deux aliments pourront apporter le même nombre de calories, mais l’un sera certainement plus riche en vitamines et en minéraux et donc plus intéressant d’un point de vue santé (plus grande densité nutritionnelle).

Maintenant que nous savons que la nutrition se passe dans l’assiette ET dans notre corps, on comprend pourquoi un régime alimentaire qui convient à une personne ne conviendra pas forcément à une autre personne. Et pourquoi il n’existe pas un régime alimentaire idéal. Car nous sommes (heureusement) tous différents, avec des compositions corporelles, des métabolismes, des systèmes digestifs, des niveaux d’activités, des niveaux de stress,… très différents. Notre corps évolue au fil du temps, et nos gènes peuvent, à moyen et long terme, réagir différemment en fonction de l’environnement dans lequel on évolue (on parle d’épigénétique).

Sans parler des croyances, des cultures et des convictions que nous avons et qui influencent notre régime alimentaire depuis notre enfance ou au cours de notre vie. Pour certains, manger représente un acte factuel et anodin, alors que cela sera un moment de célébration et une échappatoire pour d’autres. Tous ces paramètres doivent être pris en compte quand on considère le régime alimentaire qui pourrait le mieux convenir à une personne.

Mais si l’on devait résumer une bonne alimentation, que devrait-on garder ? Precision Nutrition regroupe 5 principaux critères que je voulais partager avec vous :

  •  un bon équilibre des apports : suffisamment de calories ingérées pour permettre au corps de fonctionner efficacement sans tomber dans les excès qui pourraient, à l’inverse, provoquer du surpoids mais aussi des maladies cardiovasculaires à moyen terme.
  •  une bonne qualité des aliments, avec une riche densité nutritionnelle. On privilégie les aliments frais et bio, on apprend à lire les étiquettes pour prendre connaissance de la véritable composition des aliments, et on cuisine soi-même pour maîtriser le contenu de nos assiettes.
  • une alimentation qui nous aide à nous sentir en forme, bien dans notre peau et performant.Si vous adoptez un nouveau régime alimentaire parce qu’on vous en a vanté les mérites, mais que vos performances ne sont plus aussi bonnes et que vous vous sentez moins bien, à quoi bon ?
  • un régime alimentaire que l’on peut tenir sur le long terme, et pas seulement quelques semaines ou quelques mois. Cela prend en compte autant l’aspect financier (notre budget nous permet-il de consommer tel ou tel type d’aliment ?), l’aspect organisationnel (notre régime alimentaire est-il adapté à notre rythme ou mode de vie ?), l’aspect affinitaire (prenons-nous du plaisir à manger le contenu de notre assiette ?).
  • une alimentation qui respecte notre environnement et notre société. Un paramètre qui devient de plus en plus majeur, compte tenu du contexte environnemental que nous connaissons aujourd’hui. Certains professionnels de la nutrition encourageront à suivre des régimes très protéinés, sous prétexte que les sportifs en ont particulièrement besoin pour récupérer. Mais consommer de la viande et du poisson au quotidien et à outrance n’aide en rien la planète à aller mieux (et votre corps non plus d’ailleurs). Apprenez donc à raisonner votre consommation et à prendre du recul sur les conseils que vous lisez ou que l’on peut vous donner.

J’espère que vous aurez trouvé ce sujet tout aussi passionnant que moi et que cela vous aidera à trouver l’équilibre alimentaire qui VOUS convient.

C.