Mon premier mois à Sydney

Hi 🙂

Déjà plus d’un mois que j’ai posé mes valises à Sydney… le temps passe vite ! Et d’un autre côté, tout s’est goupillé assez rapidement pour nous, plus vite qu’on le pensait et c’est tant mieux. Je me pose enfin pour vous raconter, étape après étape, mon premier mois ici : mon nouveau quartier, mes premiers coachings, mes appréhensions, ou encore ma nouvelle routine sportive.

Sydney

Etape 1 : Trouver notre nouvel « Home Sweet Home »

Dès le premier jour, nous avons entrepris toutes les démarches administratives : ouverture d’un compte bancaire, d’une ligne téléphonique, et demande du TFN (le « tax file number », obligatoire pour être payé par son employeur). Et nous nous sommes aussitôt mis à chercher une collocation. Les loyers ici sont tellement élevés, qu’il est très courant de vivre en collocation, que l’on soit étudiant ou que l’on travaille.

Après avoir épluché toutes les annonces sur les sites de petites annonces et sur les groupes Facebook, après une semaine de visites à travers toute la ville, nous avons donc trouvé notre pied à terre à Bondi (prononcez « Bond/aïe »), l’un des quartiers les plus touristiques de Sydney, particulièrement connu pour sa plage et ses nombreux spots de surf.

Bondi Beach

Ca nous change radicalement de Paris, et c’est tant mieux. On a l’avantage d’être à proximité du quartier d’affaires et du centre-ville de Sydney, tout en profitant d’une ambiance vraiment décontractée, des petits cafés sympas et des points de vue qui font plaisir à la rétine.

Etape 2 : trouver un travail

Puis après le logement, il a fallu trouver un boulot. Avant de partir, je ne savais pas vraiment si je parviendrais à trouver facilement du travail dans le fitness en Australie et si mes diplômes américains et français seraient un handicap. Je n’avais pas établi de plans de bataille, je n’avais pas démarché des salles à distance… et je m’étais préparée à servir des cafés ou des jus pressés si besoin.

Alors en arrivant à Sydney, j’ai listé les salles de sport qui pourraient coller avec mon profil et j’y ai déposé mon CV. Juste pour prendre la température et voir ce que je valais ici. La semaine suivante, j’avais 5 entretiens dans des salles de sport ou des studios de Personal Training très cool, et quelques jours plus tard, je donnais mes premiers cours d’essai chez CREW, le seul studio d’Indoor Rowing de Sydney, et chez le leader du fitness en Australie, Fitness First, et plus précisément leur boutique Gym, The Zone. J’étais (et je suis toujours) hyper impressionnée de la vitesse à laquelle les choses peuvent aller ici et de la facilité qu’ont les gens à vous rencontrer, à vous faire confiance et à vous donner votre chance. Bon bien sûr : il faut assurer derrière 😉

Etape 3 : gagner en confiance pendant mes coachings

On ne peut pas dire que la confiance en soi soit une de mes qualités naturelles. Je l’ai toujours acquise en étudiant et en travaillant, pour me sentir à l’aise et « légitime » le jour J : qu’il s’agisse d’un examen, d’une présentation importante, ou encore d’une course / compétition. Et malgré cela, il m’arrive encore de douter de moi et de devoir me mettre un bon coup de pied aux fesses pour me faire confiance.

Alors même si je peux facilement tenir une conversation en anglais, il fallait absolument que j’enrichisse mon vocabulaire pour me permettre d’être aussi précise et pointue dans ma façon de coacher en anglais. C’était impératif pour prouver ce que je vaux et me faire ma place. Ma méthode pour cela est très simple : je passe beaucoup de mon temps libre à regarder des vidéos de Fitness sur Youtube et lire des articles Fitness, en notant tout le vocabulaire qui me serait utile : anatomie, verbes, adjectifs, expressions… Un peu comme à l’école en fait 😉 J’écoute aussi énormément mes collègues, leur façon d’expliquer, d’encourager pendant les cours,… Cela fait partie du processus d’apprentissage. Après 2 semaines de travail, je me sens déjà beaucoup plus confiante et chaque fois qu’une personne applique mes conseils et améliore sa posture / sa technique, je me dis que, comme toujours, le travail finit toujours par payer.

Etape 4 : me faire à mon nouveau rythme de vie

Dîtes bonjour aux réveils à 5h (parfois 4h45) pour entamer le travail à 6h ! C’est une grande première pour moi, sachant que j’avais déjà du mal avec les coachings de 7h30 à Paris. Mais bizarrement, je m’y fais, petit à petit. Bien sûr, je veille à me coucher relativement tôt le soir (22h idéalement, pour avoir mes 7h de sommeil) et je m’aménage des siestes quand je le peux, surtout si je bosse le soir. Mais la bonne nouvelle reste quand même que, pour la première fois depuis plus de 2 ans, je ne bosse pas le week-end. 2 jours off pour profiter et couper, ça fait un bien fou !

Etape 5 : trouver une nouvelle routine sportive

Déménager, c’est aussi perdre ses repères et en construire de nouveaux. En arrivant ici, je n’avais aucune idée des parcours pour courir, des salles de sport qui allaient me plaire, des cours qui me conviendraient… Il m’a fallu un peu de temps pour me construire de nouvelles bases mais relativement peu pour faire de belles découvertes. Il faut dire que ce n’est pas le choix qui manque ici : on trouve des salles de fitness à tous les coins de rue, et il y en a pour tous les styles.

Dès mon arrivée à Sydney, j’ai repris la course à pied après un break post-marathon de 8 jours, et avec des petites sorties de 6 à 8km. J’ai augmenté progressivement mon kilométrage pour rester sur 3 sorties hebdomadaires : une séance de seuil, un footing et une sortie longue. Je m’habitue progressivement au dénivelé qui, lui aussi, me change de Paris mais qui ne pourra que me faire progresser. Pour rester motivée, je me suis inscrite au semi-marathon de Sydney, qui aura lieu le 19 mai. J’ai hâte !

J’ai aussi testé les cours de 98gym, une salle que j’avais découverte sur Instagram et que je rêvais d’aller visiter depuis un petit moment. Leurs Trainings combinent travail d’endurance sur Skierg, BikeErg, Rowing ou Assault Bike, et de force avec des exercices variés, avec Kettlebells ou Slam Balls de 30 à 70kg. Un bon compromis au Crossfit, que j’ai arrêté il y a 2 ans mais dont l’intensité peut parfois me manquer. La salle est connue pour mettre la barre assez haute et accueillir, parmi leurs membres, plusieurs athlètes.

Je complète mes entraînements avec des séances de renforcement musculaire ou de vélo The Zone, entre mes coachings : l’avantage de travailler dans une salle ultra canon et très bien équipée 😉

Voilà le compte-rendu de ce premier mois en Australie, bien chargé ! On dira que ce mois de mars aura été celui de l’acclimatation et de l’installation. On a fait en sorte de partir sur de bonnes bases et de pouvoir se sentir bien ici, personnellement, professionnellement, et financièrement aussi. On peut dire que désormais, les choses sont lancées et notre vie australienne peut enfin commencer. Quoi de prévu pour les prochains mois ? Pas mal d’idées en tête pour développer ma visibilité de coach ici mais aussi pour vous partager mon aventure dans un format intéressant… en espérant vous en parler dans un prochain article ? 😉

Je vous embrasse et vous envoie plein de good vibes, depuis l’autre bout du monde !

C.