Prendre sa revanche grâce au sport

Hi 🙂

Si le Training me passionne autant aujourd’hui, c’est sans l’ombre d’un doute pour les nombreux bienfaits qu’il me procure. Pour cette sensation de bien-être qu’il m’apporte jour après jour, mais par-dessus tout, pour cette sensation d’être devenue (quasiment) invincible. Pourtant, ça n’a pas toujours été le cas : j’étais l’enfant unique ultra timide qui appréhendait de devoir s’intégrer à un groupe ; j’étais l’adolescente mal dans sa peau qui n’assumait pas du tout son corps ; j’étais la jeune femme qui n’osait pas dire “non” de peur de décevoir ou d’être critiquée. Mais heureusement, on a toujours le choix d’évoluer et de devenir la personne que l’on rêve d’être. Grâce à mes proches et à de belles rencontres aussi, j’ai appris à m’endurcir et à faire ce qui me plaît vraiment, à enfin penser à moi avant de penser aux autres. Le Training a ainsi pris de plus en plus de place dans ma vie car il me procurait cette force nécessaire et me prouvait que, peu importe qui nous sommes, la détermination finissait toujours par payer. Quand je regarde en arrière, je comprends que le sport m’a finalement permis, après quelques années, de faire taire mon pire ennemi : moi-même. 

Cette revanche, d’autres personnes ont pu la prendre à travers le sport, tous à leur façon, avec leur propre expérience. Qu’il s’agisse d’une revanche sur soi-même, sur une maladie, sur une période difficile de la vie… Découvrez dans cet article les jolis témoignages de sportifs revanchards mais au-delà de tout : déterminés et assoiffés de vie

photo1

  • Lisa

J’ai commencé le “running” en février 2013 pour perdre du poids. Et ça a plutôt bien marché puisque j’ai perdu 13kg en moins de 6 mois. Ma meilleure amie s’est inscrite avec moi à ma première course, les 10kms du Bois de Boulogne, fin avril 2013. Quelle fierté de franchir la ligne d’arrivée ! J’ai vite pris goût aux courses et je me suis inscrite à d’autres : Paris-Versailles, 20 km de Paris puis le semi-marathon de Paris en 2014. 

A l’époque, je démarrais une histoire avec un mec amateur de course à pied et… marathonien. Nous avons décidé de nous inscrire au Marathon de Paris 2015 et de le courir tous les deux. Mais il m’a larguée du jour au lendemain, 6 mois plus tard et avait eu la délicatesse de me conseiller de vendre mon dossard car, selon lui, “je ne m’entraînais pas assez sérieusement”. Nous sommes en novembre, je suis clairement au bout du rouleau et je m’inscris à la Dream Team de Runners.fr pour préparer mon premier marathon. Car oui, je vais le courir ! J’en suis certaine. C’était ma façon à moi de me remettre de cette rupture et de tourner la page. 

Et le 12 avril 2015, j’ai couru mon premier marathon en 4:55:01 ! J’étais si heureuse et si sereine après cette incroyable expérience, tu te sens invincible après. Je ne regrette même plus mon ex 😉 Et finalement, j’aurais presque envie de le remercier. Evidemment, je recommence en avril 2016, avec pour objectif : 4:15 ! 

photo2 photo3

 

  • Mehdi

Je n’avais jamais été sportif, j’étais plutôt rond et même gros, disons-le clairement. J’essayais de faire du sport sans rester motivé très longtemps, je faisais souvent le yoyo, j’étais fêtard, bon vivant, et cette image de “gros” ne me dérangerai pas vraiment. J’arrivais à vivre avec… jusqu’à un certain moment. J’ai senti du jour au lendemain une grosse perte de confiance et d’énergie, jusqu’au sentiment de vieillir plus vite que les autres. Je me détestais. C’était beaucoup trop alors, il y a un an, j’ai décidé de me reprendre en main et de “me bouger” : apprendre à manger sainement au travers d’un rééquilibrage alimentaire et trouver le sport qui me motivera dans le temps. Dans mon cas, ça a été la course à pied. Je me suis affuté en un temps record, et surtout j’ai réussi à stabiliser mon poids. Depuis que j’ai repris ma santé en main, je me sens revivre, j’ai regagné en énergie, en amour propre, en confiance en moi, si bien que j’ai relevé des défis improbables et impossibles pour celui que j’étais, du genre courir 10km, participer à des courses officielles, jusqu’à courir mon premier marathon 7 mois après mes débuts en compétition. La course à pied s’est très vite révélée comme une passion, et je continue de courir et d’en apprendre sur le sport, la nutrition, et le corps humain en général. Tout cela m’aide aussi dans la vie de tous les jours, je suis beaucoup plus sociable et plus ouvert aux autres. Je fais plus facilement de nouvelles rencontres. Le goût pour les challenges ne s’arrêtent pas au sport et j’ai aussi pris goût à me fixer et à atteindre des objectifs au niveau personnel et professionnel. Je suis très fier de m’être motivé à changer.

Aujourd’hui, mon entourage me sollicite pour des conseils et j’aime pouvoir les aider et transmettre cette motivation.

photo4

 

  • Géraldine

Je cours depuis 2009. Au départ, c’était un petit footing le dimanche. Histoire de pratiquer un sport gratuit et de perdre quelques kilos superflus. Puis ensuite, j’ai couru un peu plus souvent car j’ai pris vite goût à la course à pied. J’ai participé aux courses la Parisienne puis Odysséa, car le cancer du sein est une maladie que j’ai connue dans mon entourage familial (je suis contrôlée pour cela).

Mais c’est une autre maladie qui me concerne et affecte mon quotidien depuis 24 ans : l’épilepsie. Ca m’est arrivé trois fois de faire une crise pendant un footing. La dernière a lieu il y a deux ans. Heureusement, mes copines étaient là pour me ramasser. Malgré tout, je continue, encouragée par ma neurologue. J’aime beaucoup trop courir pour m’arrêter.

photo5

Depuis quelques mois, je suis en période de sevrage d’un médicament antiépileptique (DEPAKINE), qui a fait l’actualité des médias ces derniers mois, puisqu’il créé des malformations sur le fœtus. L’enjeu est de taille pour moi car si je supporte bien le sevrage, cela voudra dire que je pourrai ENFIN envisager une grossesse.

Actuellement, tout se passe bien. Il y a quelques mois, j’ai fait une petite course, Solidaires en Peloton. Et dans quelques jours, je participerai à la Noctambule. Et donc, je me suis lancé le défi de courir les 20km de Paris. Ce sera un pied de nez à ma maladie. Si je ne fais pas de crise, cela voudra dire que je supporte bien le sevrage et que je pourrai encore baisser le dosage. Jusqu’à, je l’espère, ne plus prendre de Dépakine du tout. Et l’année prochaine, je ferai le Semi d’Euro Disney sauf si je suis enceinte d’ici-là…. 🙂

J’ai donc contacté la Fédération Française pour la Recherche sur l’Epilepsie (F.F.R.E) afin de porter leur tee-shirt pour faire connaître la maladie auprès du public et récolter des fonds. J’aimerais, par cette expérience, démontrer aux personnes épileptiques, que rien n’est impossible avec l’épilepsie.

  • Cédric

J’aime le sport mais j’ai grandi avec l’idée que le sport ne m’aimait pas. Fan de tennis et de foot avec une pratique très “loisirs”, je suis entrée dans la routine de la vie active très tôt : le travail , le mariage à 22 ans, ma fille à 23, mon fils à 24 et mon dernier à 29. Difficile de trouver du temps pour être actif et résultat : je me retrouve à 30 ans avec 100kg pour 1,70m. 

Je décide donc de reprendre une activité physique et je m’inscris au foot, que je pratique à un niveau très limité jusqu’à mes 39 ans à cause de mon surpoids. Un jour, mon fils me réclame pour ses 16 ans un banc de musculation. J’accepte de lui acheter et décide pour m’y mettre à mon tour. Puis je chausse un jour une paire de running pour partir courir 7km… J’ai mis 1h15, j’étais au bout de ma vie ! 😉 Après 3 jours de courbatures, j’y retourne avec la même motivation. Je supprime de mon alimentation toutes les mauvaises habitudes : nutella, coca-cola, mayonnaise, fast food. Et là, -3 kg sur la balance en seulement 1 mois. Du coup c’est un véritable coup de fouet ! J’ai continué à surveiller mon alimentation et j’ai augmenté les sorties à 3 par semaine avec pour ambition d’arriver à moins de 90kg avant le 31 décembre : mission accomplie 😉 

En octobre 2013, j’ai revu par hasard un pote d’enfance qui me parle d’un groupe fondé il y a peu qui s’appelle Run2fun : des potes qui courent ensemble, avec une superbe ambiance et des expérimentés qui conseillent les débutants. Grâce à eux, je prenais enfin du plaisir à courir ! C’était impensable avant… En regardant les kilos tomber les uns derrière les autres, pas la peine de chercher une motivation ailleurs… 

Aujourd’hui, 2 ans après mes débuts, je suis totalement accro à la course à pied. Je cours en général entre 5 et 6 fois par semaine, avec une moyenne de 250km par mois et un poids de 73kg. Je suis inscrit dans une salle de sport depuis avril 2014, avec l’ambition de progresser et de réussir les défis que je me lance. J’ai couru mon 1er semi-marathon officiel à Barcelone et en 2016, je participerai au marathon de Paris.

Une belle revanche sur la vie.

photo6 photo7

Bravo à eux, et bravo à tous ceux qui se font force pour atteindre leur objectif. C’est quand même beau de constater que le sport n’est pas que compétition, mais aussi un merveilleux moyen de s’épanouir 😉

C.