RAMEUR ET VELO : MES 2 ARMES POUR DURER EN COURSE A PIED

Hi 🙂

Alors que je débutais l’année 2018 pleine de motivation et d’enthousiasme pour préparer mon 3ème marathon (Paris en avril), j’ai finalement été stoppée assez tôt dans la préparation à cause d’une douleur au tendon d’Achille pendant mes sorties. Quand le kilométrage est devenu important, ma douleur s’est intensifiée, et le diagnostic est tombé : péritendinite, ou autrement dit une inflammation de la gaine qui entoure mon tendon d’Achille. Anti-inflammatoires, mésothérapie, cryothérapie, kiné et surtout : pas de run pendant 8 jours puis une diminution de mon kilométrage pendant au moins 2 semaines supplémentaires… Ce genre de verdict qui provoquerait une crise d’angoisse chez n’importe quel runner 😉 Je n’avais pas encore renoncé au marathon à ce moment-là, et je devais donc trouver une solution pour me maintenir en forme et garder une bonne endurance. Pendant tout ce temps, je devais limiter toute activité avec impact : la course bien sûr, mais aussi tous les mouvements avec des sauts, comme les box jumps, la corde à sauter, les squats jump, etc. Bref, tout ce que j’aime en temps normal.

Pas d’autres choix que de me tourner vers des sports « portés », comme le vélo et le rameur. La natation aurait été une option si je ne gardais pas un traumatisme des cours de natation à l’école (un jour, je m’y remettrai !). J’étais assez sceptique au départ et je pensais le vivre comme une contrainte, mais cette expérience s’est finalement avérée assez positive. Même si le marathon de Paris 2018 tombe définitivement à l’eau, j’en ressors grandie, avec une routine d’entrainement enrichie par 3 disciplines : le RPM, le spinning, et le rameur.

1/ le RPM

C’est un cours que je connaissais de loin, à l’époque où j’étais inscrite au CMG Sports Club, sans jamais y avoir mis les pieds. Je voyais des pratiquants totalement accros à ce cours, comme je l’étais pour le Body Attack ou le Body Pump. C’est donc quelques années plus tard que je me suis lancée, un peu par « contrainte », sans trop savoir à quoi m’attendre. Je me suis vite laissée prendre au jeu et, geek que je suis, j’ai aimé le fait de devoir caler mon rythme (ce fameux « Rounds per Minute » / RPM). C’est en effet l’indicateur clé du cours, celui qui permet de varier l’intensité d’un bloc de travail à l’autre, celui qui est affiché sur notre vélo et sur l’écran de la salle pour nous inciter à tenir le rythme. Pas de doute : les jambes bossent dur dès les premières minutes et le cœur pulse, notamment dans les blocs de force qui simulent des pics. Depuis, j’ai pu tester d’autres cours de RPM, notamment à Londres pour la production de mon guide My Training Trip, et j’y est officiellement pris goût. Je dois maintenant trouver un créneau fixe en salle pour m’y tenir une fois par semaine.

spinning

2/ le Spinning

Cet autre cours de cycling indoor (c’est-à-dire en salle) fait un carton à Paris depuis près de deux ans, depuis l’arrivée de Dynamo et de Let’s Ride (qui, depuis, ont fusionné). J’avais déjà eu l’occasion de prendre des cours, et on m’avait même proposé d’en donner mais bizarrement, je n’avais jamais accroché. La principale différence entre un cours de RPM et un cours de Spinning, c’est l’aspect chorégraphié. Ici, notre seul repère, c’est la musique. Les vélos n’affichent ni la distance parcourue, ni la vitesse, ni la puissance… pour se concentrer sur soi-même et non sur la performance. Le coach définit une chorégraphie en fonction de sa playlist et nous guide sur le tempo (« gauche, gauche, gauche,… »). Soyez prêts à coordonner le haut et le bas de votre corps, avec les exercices de « pompes », de « vagues », et les différents placements des mains sur le guidon. C’est toujours un challenge pour moi d’entrer dans cette ambiance et de trouver le bon rythme, mais j’ai découvert que ce cours était idéal pour récupérer activement, en déroulant les jambes entre deux runs. A voir si je parviens à le conserver à long terme, mais ce sera toujours l’occasion de partager un moment avec les copines de Training, dont certaines sont particulièrement addicts.

3/ le rameur

Je le considérais comme l’une de mes bêtes noires quand j’ai commencé le Crossfit. Mais ça, c’était avant de travailler ma technique. La salle R2 Training (où je m’entraîne depuis près de 2 ans) propose une fois par semaine des cours de Rowing d’une heure. Il m’aura fallu attendre cette petite blessure pour me lancer et m’inscrire au cours. J’étais assez stressée, car j’avais l’habitude d’exploser en vol sur les WOD, après plus de 400m de rameur. Mais c’est totalement différent une fois que l’on connaît la bonne technique et que l’on parvient à maîtriser son rythme (ici le « SPM » / « Strokes per Minute »).

rameur

Ce cours a été une révélation ! La semaine qui a suivi, j’ai intégré le rameur en échauffement de chacun de mes entraînements, avec des blocs de 12 minutes à un rythme de 20 spm (très lent par rapport à ce que j’avais l’habitude de faire). J’ai rapidement constaté des progrès pendant les WODs et en dehors, et surtout : je sens que tout mon corps travaille. C’est donc LE coup de cœur de ce début d’année, une discipline que je compte bien approfondir lors de formations pour optimiser mon entraînement et, par la suite, transmettre mes connaissances.

Maintenant que je peux recourir 3 fois par semaine (en restant vigilante), je compte bien repartir sur de bonnes bases et intégrer le rameur et le vélo dans ma routine sportive hebdomadaire pour durer en course à pied.

C.

 

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